Analyse comparée des pédagogies Waldorf et Montessori

(c) Susan Mayclin Stephenson
(c) Susan Mayclin Stephenson

Le texte ci-dessous est une synthèse d’extrait (traduit de l’anglais) du travail, basé sur plus de 30 ans d’expérience, de Susan Mayclin Stephenson concernant les similitudes et différences entre la pédagogie Steiner-Waldorf et la pédagogie Montessori.

Susan Mayclin Stephenson a été enseignante dans les écoles Montessori mais indique avoir beaucoup étudié la pédagogie Steiner-Waldorf, rencontré des étudiants de classe Steiner-Waldorf et visité de nombreuses écoles, ce qui lui permet aujourd\’hui de partager une comparaison factuelle des deux pédagogies.

Similitudes

  • Les deux pédagogies ont de nombreuses années d\’expérience, avec toutes sortes d\’enfants, dans le monde entier.
  • Les deux pédagogies ont un grand respect pour l\’enfant en tant qu\’être individuel, spirituel et créateur.
  • Les deux pédagogies croient en la protection de l\’enfant contre les tensions de la vie moderne, la surexploitation ou la mauvaise utilisation de la technologie comme la télévision et les ordinateurs.
  • Les deux pédagogies mettent l\’accent sur une éducation spirituelle, intellectuelle, physique et psychologique, pendant tout le programme scolaire, afin d\’éduquer l\’enfant tout entier.
  • Les deux pédagogies soulignent l\’importance de l\’environnement naturel, et de façon générale de s\’éloigner autant que faire se peu des éléments chimiques tels que le plastique afin de maintenir le plus longtemps possible la relation entre l\’enfant et la nature.
  • Les deux systèmes fondent leur éducation sur les besoins de l\’enfant, estimant que cela permettra de répondre aux besoins de la société dans son ensemble.
  • Les deux écoles offrent une riche palette en matière d\’art, de musique, de danse et de théâtre à tous les âges.

Différences

Programme scolaire

Dans les plus petites classes des écoles Steiner-Waldorf, la journée est pleine de fantaisie, de fées, d\’art, de musique et généralement d\’activités créatives mettant de côté l\’écriture et les mathématiques jusqu\’à l\’âge de sept ans environ, en dessous duquel l\’enfant n\’est pas encore prêt à aborder l\’abstraction.

Maria Montessori a en revanche constaté que dans les classes de 3-6 ans, les enfants perdent l’intérêt pour l’imaginaire et préfèrent les tâches pratiques dès lors qu\’ils ont l\’occasion de réaliser des activités comme la cuisine ou le nettoyage. Les leçons académiques ne sont jamais exigées ou forcées, mais sont néanmoins offertes aux enfants, à leur libre appréciation.

 

Imagination

Dans la philosophie Steiner-Waldorf, le jeu est considéré comme le travail du jeune enfant et la magie de l’imaginaire, si vivant chez le jeune enfant, et fait partie intégrante de la façon dont l\’enseignant interagit avec l\’enfant.  L\’enseignant intègre les contes et l’imaginaire dans le programme d\’études.  L\’enfant peut utiliser la plupart des matériaux de quelque façon que ce soit.

Dans la pédagogie Montessori, l’imaginaire fait partie du processus créatif mais le monde réel est introduit chez l’enfant dans les 6 premières années de l’enfant. Le mot «travail» est utilisé pour décrire les activités de l\’enfant au lieu de «jouer» parce qu\’elles sont aussi respectées que les activités pour adultes.

Pour en savoir plus

Texte intégral en anglais sur  MONTESSORI and WALDORF SCHOOLS

Article rédigé par un collectif de l\’école Perceval
Mis en ligne le 15 Novembre 2016

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